Ces dessins-collages abordent plus que d'autres encore la partie insondable de l'être qui a trait avec le néant (du vide au manque en passant par le vertige). La perspective de la fin de vie est toujours une expérience profondément solitaire, mais elle peut aussi renvoyer l'éclat lumineux de ce que l'on a perdu, un peu à la façon d'une étoile qui malgré sa disparition continue d'illuminer le ciel.
C'est l'expérience que toute vie se colore à la lueur de la mort.
La rémanence d'anciennes sensations mêlées aux émotions présentes éclairent ces dessins confrontés à un impossible compte-rendu.

XVII.V.XXIV - Cinq jours en mai - 01
Collage analogique sur papier, magazine, pastel à l'écu, pastel à l'huile, 29,7x21 cm, 2024
XVII.V.XXIV - "Le deuxième plus beau jour de ma vie", a-t-il dit. Le bleu de sa veste et celui du ciel quand il a dit "oui". L'émotion du soleil entre deux averses. Immense. Débordant tout.

XVIII.V.XXIV - Cinq jours en mai - 02
Collage analogique sur papier, magazine, pastel à l'écu, pastel à l'huile, 29,7x21 cm, 2024
XVIII.V.XXIV - Une belle soirée "au balcon". Parce que c'est toi, parce que c'est moi. Pouvoir dire désormais "Bonne nuit mon mari."

XIX.V.XXIV - Cinq jours en mai - 03
Collage analogique sur papier, magazine, pastel à l'écu, pastel à l'huile, 29,7x21 cm, 2024
XIX.V.XXIV - Comme un arrière goût de fatigue. Le souffle s'essouffle encore, mais les mots sont plus forts à sortir et remonter le temps.

XX.V.XXIV - Cinq jours en mai - 04
Collage analogique sur papier, magazine, pastel à l'écu, pastel à l'huile, 29,7x21 cm, 2024
XX.V.XXIV - La dernière soirée "au balcon" sans le savoir. Ciel menaçant d'un printemps si pluvieux.

XXI.V.XXIV - Cinq jours en mai - 05
Collage analogique sur papier, magazine, pastel à l'écu, pastel à l'huile, 29,7x21 cm, 2024